mercredi 9 décembre 2009

Retour du catch

Le week end dernier, j’ai emmené mes petits fils en promenade. Nous avons passé un super après-midi, jouant, rigolant, et au moment de rentrer, j’ai voulu les taquiner un peu. Pendant que leur grand mère attendait de pouvoir monter dans la voiture, je les regarde avec un grand sourire coquin : « Et si on laissait mamie ici ?! », l’effet n’a pas raté, je reçois des hués de l’arrière de la voiture. Alors j’en rajoute un peu : « oh on s’amusera encore plus si mamie n’est pas là ! Aller les garçons ! On s’en va ?! » Excédé, Nolan, 3 ans, me répond « t’as pas intérêt à laisser mamie ici sinon je te ratatine les coucougnettes !!! ». Je suis resté un tantinet médusé. Plus tard, j’ai découvert que les jeux de catch étaient revenus à la mode dans les cours de récré, les cartes de catcheurs s'échangent mieux que les yugiyo ou autres pokemon, et le vocabulaire du catch est tout à fait adopté, un vocabulaire tout en nuances... Jean-Philippe.

mercredi 2 décembre 2009

Pokémon, indémodable ?


« Un jour je serais le meilleur dresseur, je me battrais sans répit… » Que le générique reste dans la tête, passe encore, mais comment expliquer le succès constant de Pokémon, dix ans après la sortie des premières cartouches Bleu et Rouge en Europe ?

J’étais aux premières loges au début du succès Pokémon. J’ai acheté plusieurs cartouches de jeu, j’ai suivi un certain nombre d’épisodes télé… puis progressivement, je m’en suis détournée. Pas de renouveau, un héros trop héroïque, une musique de capture irritante à force (ceux qui voient de quoi je parle ne me contrediront pas !) et une histoire qui se traine. Qu’en 2009, la série continue à faire parler d’elle dans les écoles me dépasse un peu. C’est à n’y rien comprendre. Hier encore, je voyais mon cousin, 11 ans, glisser des cartes pokémon dans son sac. Il disait avoir trouvé quelqu’un pour lui échanger son Arcanin contre un Noctali, une obscure créature de la seconde génération du jeu. Voilà qui m’a interpelé… jeu de cartes, dessin-animé, jeux vidéos déclinés encore et encore… qu’est-ce que les nouvelles générations, qui connaissent désormais la 3D et des films d’animation au style de plus en plus travaillé peuvent bien trouver à Pokémon ? Le dessin et ses formes rondes, l’esprit extrêmement manichéen de la série et la répétition lassante du même scénario au fil des cartouches est plutôt daté, désormais. On est bien loin des histoires rocambolesques au rythme soutenu de certaines séries actuelles. Il n’y a ni effets spéciaux ni trame vraiment complexe… Et pourtant, la recette marche toujours ! Que la Team Rocket (les plus anciens méchants de la série) soit « ridiculement ridicule » (sans cesse à côté de la plaque, à rater leurs mauvais coups) ne semble pas poser de problème, ni même le fait que l’univers y est très simple et que les seuls vrais changements au fil des jeux soient les nouveaux pokémons inventés… Les pokémons s’échangent toujours dans les cours de récré, par cartes de jeu ou par DS, de nouveaux films sont en préparation et les sorties des deux nouvelles versions prévues pour Avril 2010 : Cœur d’Or et Âme d’Argent sont attendues avec impatience par les aficionados nostalgiques et les nouvelles générations de joueurs.

Grâce au concept bien rôdé de la capture de créatures qui se transforment au fur et à mesure qu’elles gagnent en expérience, les créateurs de Pokémon (Pocket Monsters à l’origine) ont trouvé un bon filon qu’ils comptent exploiter aussi longtemps que possible. Car des créatures de ce genre, on peut en imaginer beaucoup. De 150 dans les premières cartouches, elles sont désormais au nombre de 493 dans la version Platine sortie en 2009. L’intérêt est peut-être limité, parce qu’avec une telle quantité de créatures capturables, on s’y perd, mais les joueurs, toujours fidèles, y trouvent leur compte. Avec son échange, mon cousin parviendra à se rapprocher de son équipe pokémon idéale, et c’est peut-être ça, au final, qui importe. Qu’elles soient jolies à regarder ou toute en puissance, les équipes pokémon que se constituent les joueurs leur ressemblent, et c’est ce qui semble les motiver, en premier lieu. On s’attache aux personnages de la série qui ont des habitudes de gosses, on se met à trouver Pikachu (la mascotte électrique) mignon, Dracaufeu (une créature de Feu avec un sacré ego, dans la série télé) effrayant, on se met à parler de pokéball et de badges d’arènes, et on se prend au jeu, petit à petit... Avoir écrit cela me donne même envie de ressortir mes vieilles cartouches du jeu, c’est dire ! L’aspect vieilli et le concept extrêmement simple sont peut-être ce qui fait le charme de la série, après tout. Cela séduit toujours les plus jeunes, et rend nostalgiques ceux qui étaient à leur place, en 1999. Dix ans après, Pokémon reste donc un succès marketing loin de s’essouffler. Pikachu n’a pas fini de faire parler de lui ! Else, étudiante.

vendredi 20 novembre 2009

Les pouvoirs cachés du téléphone portable

92% des adolescents possèdent un mobile (TNS SOFRES 2009).
Il accompagne leur quotidien en investissant tous leurs lieux de vie, tant et si bien qu'il influe sur leur vie sociale, bouleversant leurs comportements.

Cet objet de communication est complètement détourné de son objet premier. Certes, ils l'utilisent pour téléphoner et s'échanger des SMS mais pas seulement. Beaucoup d'autres critères entrent en jeu : appareil photo, lecteur MP3, accès Internet, jeux... En fonction de cela, les jeunes en font des usages particuliers. Nous pouvons en distinguer huit.

1. Boules Quiès : L'utilisateur s'enferme dans une « bulle d'intimité ».
Le portable est aussi un outil de non communication. Accaparés par le petit écran, les jeunes se coupent de leur environnement immédiat. Ils se focalisent sur le virtuel.

2. Bijoux: Accessoirisé, il devient le prolongement de soi.
Choisi pour son esthétique, l'objet se décore, se personnalise. Le portable devient pour les adolescents un objet personnel de projection de soi. Il le porte comme une montre ou des lunettes.

3. Boites à secrets: C'est une cachette qui contient des données personnelles et privées.
Il est hors de question de prêter son portable, à ses parents par exemple, au risque de voir son jardin secret exposé. Certains suppriment toutes leurs données (messages, photos, appels...) pour ne pas être victime d'espionnage. D'autres intègrent des codes et autres mots de passe pour rendre impossible l'accès aux curieux à des informations personnelles.

4. Mobile addict: 70% des jeunes en sont dépendant.
En permanence connecté, le portable est quasiment devenu une extension de leurs corps, et leur l’enlever, c’est leur arracher un membre. La moindre panne de batterie est un drame. Pour échapper à ce « stress » il suffirait de l'éteindre, mais pour certains c'est impossible. L'objet se substitue aux relations humaines.

5. Bouclier: Le mobile est parfois utilisé pour éloigné un importun comme son ex ou des silhouettes étranges dans la rue.
Les adolescents agrippent leurs portables et simulent une conversation pour dissuader l'éventuelle rencontre. Le portable les rassure. Il crée une sensation de sécurité. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles les parents l'achètent à leurs enfants.

6. Camouflage: Messagerie et SMS permettent des stratégies d'évitement.
Avec le portable, ils parlent … et s'évitent beaucoup. Cela permet de ne pas s'impliquer émotionnellement.

7. Doudou: Sa présence rassure, jusque dans le lit.
Il fait la transition entre intérieur et extérieur, le soi et le non soi. Ce n'est qu'un objet mais il est incarné affectivement. Il tient le rôle d'ami imaginaire, il leur sert dans leur quotidien réveil, agenda, montre...Ils ne peuvent plus s'en éloigner.

8. Mégaphone: A travers des dialogues, le mobile produit de l'intime dans l'espace public. Certaines personnes se voient obligées de faire partager leurs conversations. Ainsi, toutes personnes à proximité se voient imposer un spectacle.

En quelque sorte par addiction aux mobiles, les jeunes remettent à plus tard une partie de leur construction identitaire. Cela dit cette dépendance ne comporte aucun risque de développer des pathologies lourdes. Il s'agit simplement d'un nouvel objet transitionnel.

Avec des usages abusifs, le portable peut « déconnecter » les jeunes du monde réel. Ils comblent des manques et assouvissent leurs besoins par le biais de cet instrument. Selon moi, le plus gros risque auquel ils pourraient être confrontés, serait d’oublier que le plus important est de communiquer simplement. Marie-Cécile COTTON . Master 1 Communication et Génération.Jeunesse


mercredi 18 novembre 2009

Super Nanny : l'engouement, et après?


Ça n'a pu échapper à personne : « Super Nanny », émission phare de la chaîne M6 a beaucoup fait parler d'elle. Depuis ses débuts, en 2005, de nombreux parents se sont servi des conseils de Cathy (la super nanny française) pour l'éducation de leurs enfants.
En effet, qui n'a jamais vu un parent, face à un enfant capricieux dans un magasin, se baisser à la hauteur de son rejeton, compter jusqu'à trois en pointant du doigt, comme le fait si bien Cathy, et lui promettre une punition quelconque? Très convaincus que cette solution est la meilleure car, en peu de temps, Cathy est devenu un modèle en terme de bonne éducation. Les parents ont sûrement oublié là que « Super Nanny » est avant tout une émission de télé réalité et que, comme toute émission de télé réalité, tout n'est pas dit et tout n'est pas montré.
Le plus contradictoire est que si l'on écoute ces mêmes parents, ils pestent contre la Star Academy ou encore contre Koh Lanta parce que c'est « truqué », parce que ces émissions de télé réalité c'est « nul », ça ne mérite en rien le nom qui leur est attribué. Cependant, ils croient dur comme fer au fait qu'en deux jours de tournage, un enfant peut complètement changer de comportement et que les parents passent de « parents laxistes » à « parents autoritaires » grâce à notre nurse magique.
« C'est Cathy qui l'a dit! », « Tu l'as bien vu à la télé hein?! » : voici deux phrases que les parents qui croient en les solutions de Cathy, aiment répéter. Ne serait-ce pas, là, le moyen pour des parents de faire passer Cathy pour la méchante devant leurs enfants, se dégager de la responsabilité du « méchant » et ainsi, continué d'être vu par ces derniers comme des parents « gentils, sympas et cools »?
Cependant, nous avons pu voir que l'engouement était retombé depuis un certain moment. Il y aurait eu de nombreuses plaintes de parents ayant bénéficié des conseils de Cathy parce qu'ils n'avaient plus de nouvelles : auraient-ils, eux aussi, oublié que super nanny est avant tout un concept télévisé? Pauline, étudiante.

vendredi 19 juin 2009

Hight School Musical


On a travaillé sur des chansons de Hight School Musical en anglais (je suis en 3°) et je voudrais dire que c'était super intéressant parce qu'on a beaucoup discuté des rôles des filles et des garçons à partir de l'histoire et du personnage de Troy : il ne veut pas que ses copains sachent qu'il chante parce qu'il est le capitaine de l'équipe de baskett et qu'il est très populaire dans son lycée (et chanter c'est nase, pas sérieux pour un garçon) et en fait comme il va s'y autoriser il va ouvrir plein de portes aux autres garçons qui vont avouer "leurs secrets" c'est à dire leurs passions. Du coup nous, les garçons et les filles de la classe, avons pu vraiment parler de ce que nous aimons et ce qu'on n'ose pas dire ou faire de peur des commentaires des autres.
Je dis tout ça parce que mes parents ils trouvent le film nase et ils le critiquent, n'empêche que c'était bien pour nous, on aurait pas eu la discussion sinon. LAURA

mercredi 17 juin 2009

Filles/garçons : rien ne change!

Petit aperçu du cahier de maths et tout particulièrement des énoncés de problèmes, de mon fils, actuellement en CM2 :
La très gourmande Emma mange une glace vanille-chocolat-pistache tous les jours. la glace est à 2,50, mais le marchand...etc
Mylan s'entraîne au sprint, il realise le 10m en 19 secondes 25, etc...
Stéphanie va faire ses courses de tenues d'été....
Amélie a payé son nouveau sac....
Thomas doit livrer 450 journaux...
Au marché, Fatouma veut achetr 8 pêches,....
Hélène prépare des cookies pour la classe..
Dimitri calcule le temps qu'il va mettre pour préparer ses révisions...
Emma prépare une crème anglaise....
Pour faire 5 km, Samuel a marché....
Pour sa pommeraie, Anna a récolté 4700 kg de pommes
Un aventurier nommé Dimitri décide de partir 45 jours en pleine SIbérie...
Emma, Valentine et Justine ont un budget de 302,72 euros pour leur colo...
A.D.C.M.M.O.R.M (garçons) s'associent pour acheter 2 buts de foot...

et j'en passe... les filles sont coquettes, participent aux tâches domestiques (marché, cuisine,..) les garçons sont dans le mouvement, l'action (marcher, courir, livrer, partir à l'aventure, etc..), rien de neuf je sais mais tout de même !

mardi 10 mars 2009

Les p’tits bateaux du savoir…

« Qui était Louis XIV ? » « Comment le SIDA est-il apparu ? » « Pourquoi croit-on en Dieu alors que personne ne l’a vu ? » « Pourquoi le lait fait du fromage ? » Autant de questions auxquelles des spécialistes tentent de répondre clairement et simplement le dimanche soir sur France Inter, juste avant l’heure du dîner. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces questions ne sont pas posées par un journaliste féru de culture générale, non : les vrais interviewers de l’émission, ce sont de jeunes auditeurs de 6 à 12 ans, dont les appels sont judicieusement sélectionnés et présentés par l’animatrice-productrice Noëlle Bréham. Ses mots simples, ses remarques pétillantes, contribuent à faire de cette émission un vrai bijou radiophonique, une mine de connaissance, à destination de tous. Car, s’il n’y a que des enfants pour oser demander « pourquoi il n’existe pas encore de machine à remonter le temps », il faut avouer que chacun y trouve son compte, y compris les philosophes, historiens, physiciens, médecins et autres savants qui doivent adapter leurs réponses afin de les rendre accessibles aux jeunes auditeurs (mais aussi aux moins jeunes, qui sont heureux d'enfin comprendre ce que signifie « E=MC2 »…) Bref, espérons que « Les p’tits bateaux », qui fêtent cette année leur sixième anniversaire, nous feront encore longtemps naviguer sur les flots du savoir…
Cécile, étudiante en Master1 Communication et Générations.

vendredi 6 mars 2009

La petite fille de l’an 2009 …


Il y a encore quelques jours, je pensais que mes parents, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, étaient de vieux ringards qui ne comprenaient rien aux évolutions de la vie. C’est vrai, la moindre nouveauté les choque ! Ma petite sœur de 18 ans part avec ses copines à une « soirée sex-toys » ? Et alors ? C’est pour se marrer. Mon voisin de 8 ans a un ordinateur portable ? Humm, cela lui permet au moins de découvrir un peu autre chose que son jardin, lui qui ne part jamais en vacances. Ma cousine de 10 ans a 30 € d’argent de poche tous les mois ? C’est sûr, elle sera sûrement mieux gérer ses économies que moi plus tard. Que voulez-vous ? Pas besoin de dramatiser les choses. A 23 ans, je suis encore « d’jeune » dans ma tête et rien ne me perturbe! Enfin, c’est ce que je pensais. C’est dur de se l’avouer, mais pour la première fois de ma vie, j’ai osé prononcer une phrase digne d’une maman relou ! Tout est arrivé samedi dernier, en allant accompagner ma copine faire les boutiques (oui oui, moi je suis sérieuse). Pendant qu’elle s’acharnait à trouver le petit haut tendance de la saison, je suis allée faire un tour chez les petits. C’est toujours trop mignon ce qu’on leur propose : des petites jupes à froufrous, des pantalons avec des petits cœurs, des chaussettes Hello Kitty, des strings… Quoi ? Des strings ? Non ce n’est pas possible, quelqu’un a du les ranger là par erreur… Hummm, c’est qu’ils sont petits quand même. Non non, je ne rêve pas c’est bien du 8 ans. C’est à ce moment là que le drame (pour moi s’en est un !) arriva : « Oh mon dieu ! Ils font des strings pour les enfants ! » Voilà, j’ai grandi, vieilli. Je commence à tout juste comprendre ce que ma mère a pu ressentir des années plus tôt. J’ai l’impression que le monde ne tourne pas rond sur ce coup-là. Et je ne suis pas rassurée. Rien ne va en s’arrangeant. Moi qui pensais que je serai une maman cool, je viens de tomber sur une paire de chaussures à talons pour enfants… imprimée léopard ! Tapez « heelarious » sur vos pc et jugez par vous-même. Âmes sensibles s’abstenir !Pauline.

Nos chères têtes blondes mal menées par les publicitaires !

Il y a peu de temps encore, on pouvait voir diffusés à la télévision des spots TV mettant en scène des bouilles d’ange avec un air bien inoffensif et attendrissant… Mais voilà dès que ces anges ouvraient la bouche, une insolence démesurée était mise en avant. La publicité de Petit écolier « ce n’est que pour les enfants ! » vous dit peut-être quelque chose ? Ce bambin, tout mignon avec ses cheveux blonds qui cloue le bec de son professeur en refusant sèchement de lui donner un de ses gâteaux préférés. De même que la publicité pour Senoble (enfin je crois), mettait en scène une fillette hautaine comme pas deux, boudeuse, capricieuse…enfin bref, tout ce qu’on aime… ! Je ne comprends pas ce qui est passé par la tête de ces publicitaires. Désormais on retrouve un semblant de calme avec des bambins désireux de consommer mais dans une logique de séduction enfantine. La pub des knackis avec la petite Mimi qui veut manger ses saucisses préférées à l’heure du p’tit déj est selon moi beaucoup plus vendeuse et plus représentative des enfants… Laurie

jeudi 5 mars 2009

Les clés de l’actualité sont sous la porte

C’est officiel, le groupe Milan presse arrête l’impression des "Clés de l’actualité" et de "Clés de l’actualité juniors". Cela marque également la fin de "Lolie test". "Zaza mimosa", quant à elle disparaitra à la fin de l’été. La raison évoquée ? « Surproduction de la presse jeunesse ». Alors ce sont quatre titres qui tirent leur révérence. Derrière cette raison plane évidement la crise économique, ce n’était plus assez rentable, on parle d’une perte de près de quatre million d’euros, la sanction est sans appel. Si vous étiez abonnés à ces titres vous pourrez recevoir au choix d’autre titres comme "Toboggan", "Julie", "Terre sauvage".....Ainsi la rentabilité prime sur le contenu, les « Clés de l’actualité junior » étaient pourtant très intéressants pour les enfants, un magazine bien écrit et structuré il pouvait intéresser les plus jeunes à la lecture de l’actualité. Il semble néanmoins que le site internet sera maintenu, c’est plus interactif certes, mais pas très pratique à emporter avec soi… ce sont mes petits neveux qui vont être déçus…..Célinou

mardi 3 mars 2009

Des jeunes sous surveillance ?

A l'heure où l'image semble prendre une importance croissante notamment auprès des jeunes, on peut se demander si un nouveau Big Brother est arrivé. Aujourd'hui de nombreux espaces publics, universités comprises, sont placés sous vidéo surveillance. Je suis pour ma part surprise de constater que même les espaces privés ne le sont plus vraiment. Prenons pour exemple Facebook, très prisé des jeunes générations sur lequel de nombreuses photos sont postées chaque jour. Ainsi, lors des soirées étudiantes, un certain nombre d'appareils photos fusent de tous les côtés et les images ainsi prises se retrouvent dès le lendemain sur Internet. N'a-t-on plus le droit de vouloir conserver un semblant de vie privée sans qu'une multitude de personnes puissent savoir où on se trouvait la veille et avec qui ? De plus, cette obsession à vouloir toujours immortaliser tous les instants de sa vie ne fait-il pas courir le risque de se regarder vivre plutôt que de vivre tout simplement ?
Carole, étudiante en Master Communication et Génération

lundi 2 mars 2009

La poupée chez les petits garçons

Evolution de la société oblige les garçons jouent de plus en plus à la poupée. Petits, les enfants reproduisent les schémas parentaux. Les papas d'aujourd'hui investissent de plus en plus l'espace privé autrement dit la maison, il n'est pas rare de les voir faire le ménage, changer les couches du bébé, préparer les repas, etc... Rien d'étonnant donc que les petits garçons s'intéressent de plus en plus aux poupons, jouet longtemps exclusivement réservé aux petites filles qui reproduisaient (et reproduisent toujours) le modèle de la femme au foyer que représente la maman.
Malgré cette évolution notable on constate toujours une différenciation de sexe très marquée dans les catalogues de jouets. Le coin rose avec des couleurs pastels pour les filles : poupées, maquillage, jouets de ménage. Le coin bleu pour les garçons avec des couleurs très vives : jouets de construction, scientifiques, techniques. Encore aujourd'hui on met les enfants dès le plus jeune âge dans des cases pour les conformer aux rôles qu'on veut qu'ils endossent. On veut (inconsciemment ou non) que la petite fille devienne une bonne mère et une bonne ménagère, et le petit garçon un homme qui travaille à l'extérieur et qui nourrit la famille. Pourtant dans la société d'aujourd'hui on est bien loin de ces modèles. Mais les moeurs évoluent lentement.
Il ne faut pas le nier cette persistance des rôles sexués, et notamment chez le garçon, est liée en partie à l'homosexualité qui était un sujet tabou auparavant. Quand un petit garçon joue à la poupée on a tout simplement peur qu'il « change de bord » ou qu'il se travestisse. Mais il n'en est rien, il reproduit simplement le modèle de son papa qui aujourd'hui investit plus fréquemment l'espace privé longtemps réservé à la maman.
M.G Etudiante

vendredi 27 février 2009

Un drôle d'idéal....

De jeunes femmes peu vêtues, de belles cylindrées, de l'argent et des bijoux à foison....Voilà ce qui est porté à la vue des jeunes adolescents qui campent devant leurs chaînes de clips américains. Le look « bling bling » des rappeurs d'outre-atlantique le montre bien : pour eux, pas de réussite sans preuves de réussite. Etre riche ne suffit plus, il faut que cela se sache et pour ce faire, rien n'est trop beau. L'argent n'est plus un moyen d'accéder au bonheur mais en devient une fin en soi. A un âge où le système de valeurs se forge, n'est-il pas dangereux de véhiculer aux adolescents une image de la réussite qui se limiterait à ce genre de considérations matérielles? Comment ces jeunes peuvent-ils se retrouver dans une image de la réussite si éloignée de celle qu'on leur inculque à l'école? Il serait peut être urgent de leur montrer que réussite ne rime pas forcément avec démesure et que le succès peut tout aussi bien être synonyme d'accomplissement de soi... L.D

mercredi 25 février 2009

Le blog serait-il une catharsis en ligne ?

Puisque nous sommes ici sur un blog, j’ai choisi de vous entretenir d’une chose ma foi bien singulière : les jeunes et les blogs.
Les jeunes sont depuis toujours des accros aux nouvelles technologies informatiques comme Internet : ils le consomment surtout à la maison ou dans des cybercafés, plus rarement sur les lieux d’études. Pour celui ou celle qui a une connexion privée à son domicile, les connexions ont lieu surtout le soir. Mais peu importe le sexe, c’est avant tout les échanges ludiques qui priment chez les jeunes comme les chats, les jeux en lignes, les téléchargements et la consultation de blogs. Ils sont friands des sites dont le contenu informatif varie régulièrement et en cela, les blogs sont des sphères virtuelles idéales pour se forger un point de vue ou simplement partager une opinion.
Les jeunes se sont donc logiquement et massivement emparés du phénomène blog : en 2005, 9 internautes sur 10, entre 15 et 24 ans, sont familiers du concept. 82% des moins de 24 ans déclarent avoir déjà créé un blog (Etude Médiamétrie, 2005). C’est pour eux le moyen idéal de s’entretenir avec leur tribu, proche ou anonyme peu importe, tant que l’on se retrouve autour des mêmes valeurs. C’est aussi l’endroit rêvé pour s’exprimer avec son langage, ses abréviations, en jettent au diable les règles d’orthographes et de grammaires : de toute façon, les jeunes parlent le même langage, alors ils se comprendront forcément. Le blog, c’est l’inverse d’un journal intime : on ne garde plus ses secrets pour soi dans un bouquin obscur dans un coin très sombre de sa chambre (pour éviter qu’on le trouve !). Non, la mode est à l’étalage, à l’analyse de nos pensées et petits maux quotidiens par ses pairs (même génération que soir) et impairs (une génération d’un âge plus avancé ou non) : quel meilleur moyen que le blog pour se faire conseiller et avancer dans sa quête de soi, de sa formation identitaire, pour passer enfin à « un âge plus adulte » ?
En somme, le blog serait-il une catharsis en ligne ?
Je ne tends pas ici à démontrer que le blog pourrait être un bon ou mauvais remède au malaise des jeunes : je tiens juste à montrer la place grandissante qu’il prend dans notre société. Succès démontré par la hausse de fréquentation que connaissent les plateformes proposant l’ouverture de blogs en ligne, comme Skyrock, Overblog ou encore Blogspot. Le blog est devenu la nouvelle forme de communication à la mode, celle qui permet de s’ouvrir aux autres et de livrer un peu de soi même. Il y a bien sur des risques d’addictions comme toutes nouvelles technologies peuvent le faire craindre. Mais l’on peut se réjouir de l’intérêt que les jeunes prennent à entretenir un blog : même si c’est parfois mal écrit, même si au final ils ne parlent que d’eux-mêmes, le blog ne serait-il pas un élément montrant le regain d’intérêt des jeunes pour l’écriture ?
Je terminerai cet article en ajoutant une petite anecdote, qui ne date pas d’hier mais qui prouve que les blogs touchent maintenant tout les âges : les Seniors, eux aussi, se mettent aux blogs. Réputés pour leur qualité d’écriture (pas de langage rapide dans leurs pages) et leurs mises à jours régulières (les Seniors ont généralement plus de temps et de patience que les autres générations), les blogs Seniors envahissent la Toile afin que ceux-ci partagent leurs expériences, souvenirs passés et présents.
A noter tout de même que l’Australienne Olive Riley, âgée de 107 ans, a été déclarée comme étant la blogeuse la plus âgée de la planète, en 2007.
Bernard Marro – Etudiant M1 Comm & Géné

mardi 24 février 2009

Toujours plus jeune, c’est possible !


Le film "L’étrange histoire de Benjamin Button" fait le récit du destin d’un homme qui nait vieux et parcourt l’existence à l’envers. L’histoire commence en 1918 par la naissance d’un enfant présentant tous les symptômes d’une extrême vieillesse. Sa mère meurt en couches et son père, horrifié par la laideur de son bébé, l’abandonne sur les marches d’une maison de retraite où une brave femme, au tempérament bien trempé mais au grand cœur, le recueille tout en pensant qu’il est condamné. Au milieu des pensionnaires, l’enfant vieillard grandit pourtant, semblant gagner chaque jour un peu plus de vigueur et de jeunesse. Le rêve de tous !
Ensuite, voila que le spectateur est embarqué dans une vaste fresque, courant de la fin de la Première Guerre mondiale à 2005, date du passage de Katrina, en compagnie de cet homme allant vers sa jeunesse le cœur lourd. Il découvre alors la vie à l’âge où d’autres la quittent, bien conscient de s’éloigner toujours un peu plus de ceux qu’il aime, avançant vers l’enfance comme on progresse vers le néant.
Le chassé-croisé amoureux entre Benjamin (incarné par Brad Pitt) et Daisy (Cate Blanchett), et leur impossible rencontre, permettent au réalisateur, David Fincher, de s’aventurer de manière inattendue sur le terrain du mélodrame.

Empreint de gravité, imprégné de cette sensation tenace qui nimbe le présent de nostalgie, l’étrange histoire de Benjamin Button se prête habilement aux grands chavirements. On ne peut rester insensible face à cette puissance tragique et ce récit parfaitement original qui donne à philosopher.
En somme : un thème original, des images très soignées, une affiche prestigieuse et treize nominations aux oscars tout de même ! Voyez un peu ce à quoi peut correspondre près d’un siècle de rembobinage... A.S.Germain,étudiante.

mardi 27 janvier 2009

Violence ? Vous avez dit violence ?

Dans le petit ouvrage "Les ados et les médias" de Catherine Pinet-Fernandez publié fin 2008, on trouve ces quelques indications concernant le film RAMBO:
Nombre de personnes tuées dans le film :
RAMBO 1 : 1 (interdit au - de 12 ans)
RAMBO 2 : 69 (tout public)
RAMBO 3 : 132 (interdit au - de 12 ans)
RAMBO 4 : 236 (interdit au - de 12 ans)

Je m'interroge évidemment sur la logique de l'interdiction, mais aussi sur le crescando dans l'élimination. Imaginez RAMBO 10...
Gilly75.

samedi 3 janvier 2009

Plus belle la vie ?

Peut-on m'expliquer ce que les enfants de 8 ans trouvent à "Plus belle la vie" ? Plusieurs visites récentes chez des amis ayant des enfants entre 8 et 10 ans m'ont confronté à un engouement passionné pour cette série qui autorise d'ailleurs parfois des petits chantages parentaux du genre : si tu n'as fini tes devoirs, si tu n'as pas rangé ta chambre,.... tu ne regarderas pas" Plus belle la vie ce soir" !.. Et quand je demande à ma nièce de 13 ans si elle regarde aussi, elle me répond "Non, je regardais quand j'étais petite". ???? Emma.