mardi 10 mars 2009

Les p’tits bateaux du savoir…

« Qui était Louis XIV ? » « Comment le SIDA est-il apparu ? » « Pourquoi croit-on en Dieu alors que personne ne l’a vu ? » « Pourquoi le lait fait du fromage ? » Autant de questions auxquelles des spécialistes tentent de répondre clairement et simplement le dimanche soir sur France Inter, juste avant l’heure du dîner. Mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces questions ne sont pas posées par un journaliste féru de culture générale, non : les vrais interviewers de l’émission, ce sont de jeunes auditeurs de 6 à 12 ans, dont les appels sont judicieusement sélectionnés et présentés par l’animatrice-productrice Noëlle Bréham. Ses mots simples, ses remarques pétillantes, contribuent à faire de cette émission un vrai bijou radiophonique, une mine de connaissance, à destination de tous. Car, s’il n’y a que des enfants pour oser demander « pourquoi il n’existe pas encore de machine à remonter le temps », il faut avouer que chacun y trouve son compte, y compris les philosophes, historiens, physiciens, médecins et autres savants qui doivent adapter leurs réponses afin de les rendre accessibles aux jeunes auditeurs (mais aussi aux moins jeunes, qui sont heureux d'enfin comprendre ce que signifie « E=MC2 »…) Bref, espérons que « Les p’tits bateaux », qui fêtent cette année leur sixième anniversaire, nous feront encore longtemps naviguer sur les flots du savoir…
Cécile, étudiante en Master1 Communication et Générations.

vendredi 6 mars 2009

La petite fille de l’an 2009 …


Il y a encore quelques jours, je pensais que mes parents, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, étaient de vieux ringards qui ne comprenaient rien aux évolutions de la vie. C’est vrai, la moindre nouveauté les choque ! Ma petite sœur de 18 ans part avec ses copines à une « soirée sex-toys » ? Et alors ? C’est pour se marrer. Mon voisin de 8 ans a un ordinateur portable ? Humm, cela lui permet au moins de découvrir un peu autre chose que son jardin, lui qui ne part jamais en vacances. Ma cousine de 10 ans a 30 € d’argent de poche tous les mois ? C’est sûr, elle sera sûrement mieux gérer ses économies que moi plus tard. Que voulez-vous ? Pas besoin de dramatiser les choses. A 23 ans, je suis encore « d’jeune » dans ma tête et rien ne me perturbe! Enfin, c’est ce que je pensais. C’est dur de se l’avouer, mais pour la première fois de ma vie, j’ai osé prononcer une phrase digne d’une maman relou ! Tout est arrivé samedi dernier, en allant accompagner ma copine faire les boutiques (oui oui, moi je suis sérieuse). Pendant qu’elle s’acharnait à trouver le petit haut tendance de la saison, je suis allée faire un tour chez les petits. C’est toujours trop mignon ce qu’on leur propose : des petites jupes à froufrous, des pantalons avec des petits cœurs, des chaussettes Hello Kitty, des strings… Quoi ? Des strings ? Non ce n’est pas possible, quelqu’un a du les ranger là par erreur… Hummm, c’est qu’ils sont petits quand même. Non non, je ne rêve pas c’est bien du 8 ans. C’est à ce moment là que le drame (pour moi s’en est un !) arriva : « Oh mon dieu ! Ils font des strings pour les enfants ! » Voilà, j’ai grandi, vieilli. Je commence à tout juste comprendre ce que ma mère a pu ressentir des années plus tôt. J’ai l’impression que le monde ne tourne pas rond sur ce coup-là. Et je ne suis pas rassurée. Rien ne va en s’arrangeant. Moi qui pensais que je serai une maman cool, je viens de tomber sur une paire de chaussures à talons pour enfants… imprimée léopard ! Tapez « heelarious » sur vos pc et jugez par vous-même. Âmes sensibles s’abstenir !Pauline.

Nos chères têtes blondes mal menées par les publicitaires !

Il y a peu de temps encore, on pouvait voir diffusés à la télévision des spots TV mettant en scène des bouilles d’ange avec un air bien inoffensif et attendrissant… Mais voilà dès que ces anges ouvraient la bouche, une insolence démesurée était mise en avant. La publicité de Petit écolier « ce n’est que pour les enfants ! » vous dit peut-être quelque chose ? Ce bambin, tout mignon avec ses cheveux blonds qui cloue le bec de son professeur en refusant sèchement de lui donner un de ses gâteaux préférés. De même que la publicité pour Senoble (enfin je crois), mettait en scène une fillette hautaine comme pas deux, boudeuse, capricieuse…enfin bref, tout ce qu’on aime… ! Je ne comprends pas ce qui est passé par la tête de ces publicitaires. Désormais on retrouve un semblant de calme avec des bambins désireux de consommer mais dans une logique de séduction enfantine. La pub des knackis avec la petite Mimi qui veut manger ses saucisses préférées à l’heure du p’tit déj est selon moi beaucoup plus vendeuse et plus représentative des enfants… Laurie

jeudi 5 mars 2009

Les clés de l’actualité sont sous la porte

C’est officiel, le groupe Milan presse arrête l’impression des "Clés de l’actualité" et de "Clés de l’actualité juniors". Cela marque également la fin de "Lolie test". "Zaza mimosa", quant à elle disparaitra à la fin de l’été. La raison évoquée ? « Surproduction de la presse jeunesse ». Alors ce sont quatre titres qui tirent leur révérence. Derrière cette raison plane évidement la crise économique, ce n’était plus assez rentable, on parle d’une perte de près de quatre million d’euros, la sanction est sans appel. Si vous étiez abonnés à ces titres vous pourrez recevoir au choix d’autre titres comme "Toboggan", "Julie", "Terre sauvage".....Ainsi la rentabilité prime sur le contenu, les « Clés de l’actualité junior » étaient pourtant très intéressants pour les enfants, un magazine bien écrit et structuré il pouvait intéresser les plus jeunes à la lecture de l’actualité. Il semble néanmoins que le site internet sera maintenu, c’est plus interactif certes, mais pas très pratique à emporter avec soi… ce sont mes petits neveux qui vont être déçus…..Célinou

mardi 3 mars 2009

Des jeunes sous surveillance ?

A l'heure où l'image semble prendre une importance croissante notamment auprès des jeunes, on peut se demander si un nouveau Big Brother est arrivé. Aujourd'hui de nombreux espaces publics, universités comprises, sont placés sous vidéo surveillance. Je suis pour ma part surprise de constater que même les espaces privés ne le sont plus vraiment. Prenons pour exemple Facebook, très prisé des jeunes générations sur lequel de nombreuses photos sont postées chaque jour. Ainsi, lors des soirées étudiantes, un certain nombre d'appareils photos fusent de tous les côtés et les images ainsi prises se retrouvent dès le lendemain sur Internet. N'a-t-on plus le droit de vouloir conserver un semblant de vie privée sans qu'une multitude de personnes puissent savoir où on se trouvait la veille et avec qui ? De plus, cette obsession à vouloir toujours immortaliser tous les instants de sa vie ne fait-il pas courir le risque de se regarder vivre plutôt que de vivre tout simplement ?
Carole, étudiante en Master Communication et Génération

lundi 2 mars 2009

La poupée chez les petits garçons

Evolution de la société oblige les garçons jouent de plus en plus à la poupée. Petits, les enfants reproduisent les schémas parentaux. Les papas d'aujourd'hui investissent de plus en plus l'espace privé autrement dit la maison, il n'est pas rare de les voir faire le ménage, changer les couches du bébé, préparer les repas, etc... Rien d'étonnant donc que les petits garçons s'intéressent de plus en plus aux poupons, jouet longtemps exclusivement réservé aux petites filles qui reproduisaient (et reproduisent toujours) le modèle de la femme au foyer que représente la maman.
Malgré cette évolution notable on constate toujours une différenciation de sexe très marquée dans les catalogues de jouets. Le coin rose avec des couleurs pastels pour les filles : poupées, maquillage, jouets de ménage. Le coin bleu pour les garçons avec des couleurs très vives : jouets de construction, scientifiques, techniques. Encore aujourd'hui on met les enfants dès le plus jeune âge dans des cases pour les conformer aux rôles qu'on veut qu'ils endossent. On veut (inconsciemment ou non) que la petite fille devienne une bonne mère et une bonne ménagère, et le petit garçon un homme qui travaille à l'extérieur et qui nourrit la famille. Pourtant dans la société d'aujourd'hui on est bien loin de ces modèles. Mais les moeurs évoluent lentement.
Il ne faut pas le nier cette persistance des rôles sexués, et notamment chez le garçon, est liée en partie à l'homosexualité qui était un sujet tabou auparavant. Quand un petit garçon joue à la poupée on a tout simplement peur qu'il « change de bord » ou qu'il se travestisse. Mais il n'en est rien, il reproduit simplement le modèle de son papa qui aujourd'hui investit plus fréquemment l'espace privé longtemps réservé à la maman.
M.G Etudiante