jeudi 25 octobre 2007

La télé rend débile !


Je n'ai pas encore lu le livre mais ce que j'ai lu autour du livre correspond à ce que j'ai constaté : ce n'est pas la violence, ce n'est pas la publicité, ce n'est pas le sexe qui sont les plus dangereux pour nos chérubins, mais la bêtise constante et envahissante des programmes qui paralyse et vide leurs cerveaux après avoir paralysé et vidé les nôtres (nous les adultes , les éducateurs responsables). C'est le culte de l'inutile, de la vacuité, la célébration de la pensée-zéro et d'un monde où les seules valeurs sont la célébrité, l'argent et une beauté codifiée. Je sais il reste Arte, la Cinq, Dieu merci, mais la télé, en général, ne peut-elle pas AUSSI apprendre à penser ? Marilou33
http://www.decitre.fr/livres/Une-autre-television-est-possible.aspx/9782850086915

samedi 20 octobre 2007

Bon pour la santé ?


A quoi ça sert de –dire qu’il faut bien manger tous les jours sous les publicités pour le chocolat ou le nutela ? pour le nutela ils disent que c’est bon pour la santé, mais les parents ils disent le contraire, et avec le bandeau en bas on dirait aussi qu’ils disent le contraire. Samuel, 8 ans

LECON DE CONJUGAISON

Leçon de conjugaison, CM1 : différencier les verbes d'action des verbes d'état.
Exemples de phrase pour faciliter la compréhension :
- Ousmane monte l'escalier. ACTION
- Caroline est silencieuse et semble concentrée. ETAT

Le masculin agit, le féminin est. Quelle désolation pour les deux sexes!Michel


L'amour par Gudule...on aime

Gudule est de ceux qui ont une plume si prolixe que l’on peut parfois douter de la qualité de ses écrits. Faisons donc taire les médisants en tournant les pages de L’amour en chaussettes. Bon, d’accord, le coup de la collégienne amoureuse de son prof, c’est du déjà-lu ! Mais c’est sans compter sur le cours très concret qu’il fait sur le préservatif. Parce que ça c’est plutôt surprenant… pour un enseignant d’arts plastiques. Passons sur les détails, jusqu’ici la lecture a au moins le mérite d’être divertissante. Ah ! Chambardement en vue pour le petit cœur de notre héroïne : son prince charmant est homosexuel. Bye bye la love story – de toute façon, il était trop vieux pour toi ma belle ! - mais on aura quand même abordé au passage un thème dit délicat. Un point pour Gudule donc ! Elle en marque bien d’autres par la suite avec le retournement final : la première expérience sexuelle de notre mistinguette avec Arthur, un jeune homme de son âge cette fois – pour la petite morale -, timide et tout. Et là, on s’incline. D’abord, parce que raconter concrètement l’acte dans toute sa maladresse et sa tendresse sur dix pages est un exercice de style franchement pas évident, surtout quand on s’adresse à des ados et pas au public d’Harlequin. Ensuite – et c’est encore plus appréciable -, parce que justement elle ne nie pas la part de « pataugeage » d’une première fois et qu’elle insiste sur l’aspect contraceptif avec ce fameux préservatif – on le retrouve ! - pas commode à utiliser quand on débute en la matière. C’est bien écrit, imagé mais pas trop, attendrissant pour les plus grands, pédagogique pour les plus petits ; bref on a là une approche intelligente et peu commune de la sexualité chez les adolescents. Je n’ai pas souvenir d’avoir eu à l’âge de ses lecteurs de tels livres de chevets…



Etre parent, ce n'est pas que de l'affectif...

Un extrait de l’article « Etre parent ce n’est pas que de l’affectif” dans le numéro de septembre 2007 du Monde de l’Education :


…. Les parents ne doivent pas hésiter à inscrire leur enfant dans un projet commun à la famille. Si le papa est bricoleur, qu’il bricole avec son gamin : il y aura de la transmission, du modèle….. une mère douée pour la couture ou pour la cuisine doit le transmettre… (Didier Pleux, psychologue clinicien)

Transmission des vieux modèles, bravo !


J’ai remarqué que dans les publicités pour les voitures, ils mettent souvent des belles images de la nature. Pourtant on dit aussi que les voitures elles polluent beaucoup la planète et que justement elles détruisent la nature.


Justin 8 ans



lundi 15 octobre 2007

Publicité ou propagande ?

Diffusé dans une salle de cinéma avant un film grand public très apprécié des enfants, un clip dont l’objet est resté mystérieux jusqu’à la dernière seconde a retenu mon attention : on y voit des militaires en pleine action, mitraillette au poing tirant droit devant eux avec fierté et assurance, de la même façon automatique et sans sentiment que celle des militaire virtuels des jeux vidéo. L’esthétique, la mise en scène, le rythme y font référence, la confusion est entretenue délibérément. Solidarité masculine, puissance, esprit de conquête, le militaire est aussi un homme séduisant qui entraîne sa dulcinée du jour (métissée, cela vaut la peine qu’on le relève) sur sa moto après un baiser fougueux. Plans courts et rythmés, hymne à la virilité, la dernière image nous apprend qu’il s’agit d’un clip publicitaire pour l’armée de terre.

Une armée où l’on apprend donc à tirer sans état d’âme sur un ennemi sans visage, (il reste invisible tout au long du clip). Un lieu où l’on joue à tuer les méchants, à balles réelles.

Sonia